Le numérique rime de plus en plus avec écologique. La pression des internautes pour pousser les grands acteurs d’internet à agir pour la planète s’intensifie. Et Facebook a décidé d’anticiper le virage vert en donnant l’exemple et en s’attaquant à sa pollution numérique.
Les serveurs Facebook contre la pollution numérique ?
Pour stocker les données échangées par ses 2,45 milliards d’utilisateurs, Facebook a besoin d’une grande quantité de serveurs internets. Ces derniers sont hébergés dans de gros bâtiments très énergivores qu’on appelle les data centers. Cependant, cette forte demande en serveurs n’est pas une fatalité pour l’empreinte carbone de Facebook. Le réseau social imaginé par Mark Zuckerberg est parvenu à diviser son nombre de serveurs utilisés par deux. « Tout simplement » (c’est une façon de parler vous allez comprendre pourquoi) en compilant son code PHP en C++ grâce à son outil « HipHop for PHP » (pas si simple non ?). Le résultat est en revanche compréhensible par tous : 60 000 tonnes de CO2 rejetées par an en moins !
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On parle ici de réflexion sur le fonctionnement des services informatiques (SI). Les français de Green Concept proposent d’ailleurs d’aider les entreprises à opérer vers une transition numérique écologique. Un objectif d’éco-conception qui peut notamment amener à changer le code ou l’algorithme d’un site et ou d’une application. Grâce à ses actions, Green Concept déclare réduire jusqu’à 60% de la consommation de ses clients ! Une bonne nouvelle compte tenu de l’impact environnemental du numérique qui ne fait que croître.
Après Microsoft et Apple, Facebook a donc décidé de réduire drastiquement son empreinte carbone.
Face aux enjeux écologiques, le numérique parviendra t-il à rester un outil fantastique ?