Vous vous demandez sûrement comment vous pouvez concrètement diminuer l’empreinte carbone due à l’utilisation d’Internet. Et, pour cela, on vous dit BRAVO !
Tous les jours, avec nos recherches sur Google et les 33 mails que l’on envoie en moyenne c’est déjà 806 grammes de CO2 que l’on émet sans vraiment s’en rendre compte…
Empreinte carbone: Des dégâts exponentiels…
Si on prend en compte les usages des 3,5 milliards d’internautes, 365 jours par an, nous arrivons à une empreinte carbone d’internet équivalente à l’intégralité des vols d’avions civils dans le monde soit plus de 609 millions de tonnes de CO2. D’un coup, c’est sûr, ça devient plus concret !
Et tout cela ce n’est qu’aujourd’hui… Très vite, nous serons plus de 5 milliards à utiliser Internet. Alors, concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire ?
Qu’est-ce que chacun peut faire pour réduire son empreinte carbone numérique ?
Avant de commencer, il est important de souligner que les usages des internautes comptent pour 47% des émissions de CO2 imputables à Internet. Nous avons donc clairement chacun un rôle à jouer en la matière.
Pour devenir un internaute éco-responsable, voici 10 gestes numériques à adopter dès que possible :
Utilisez Cleanfox.
Vous êtes abonné à la newsletter Vente-privee.com mais vous ne la lisez jamais ? Pour chaque email que vous recevez et que vous stockez dans votre boîte de réception, du CO2 est émis. En effet, nos boîtes de réception regorgent d’emails inutilement stockés sur des serveurs qui consomment de l’énergie pour les conserver. Tout ça, c’était avant. Maintenant il y a Cleanfox ! Essayez Cleanfox, faîtes le tri dans votre boîte mail et désabonnez-vous des newsletters polluantes que vous ne lisez pas !
Limitez les destinataires en copie de vos emails.
Pour chaque destinataire que vous ajoutez lorsque vous envoyez un email, ce sont 6 grammes supplémentaires de CO2 qui sont émis. Alors pensez-y la prochaine fois 😉
Arrêtez les requêtes inutiles ou utilisez Lilo.
Au lieu de taper chaque matin « météo », « SNCF » ou « RATP » dans votre moteur de recherche, accédez directement au site que vous recherchez grâce à vos Favoris. Cette solution est plus simple, plus rapide. Ainsi, vous économisez plusieurs requêtes web soit de précieux grammes de CO2 non émis. Sinon vous pouvez aussi utiliser Lilo, le moteur de recherche qui compense les émissions de CO2 de vos requêtes sur les moteurs de recherche en finançant des projets sociaux et environnementaux.
Utiliser la barre URL.
Selon l’ADEME, utiliser des mots clés précis pendant ses recherches permet à un internaute de réduire ses émissions de 5 kg de CO2 par an soit un trajet de 40 kilomètres en voiture. Au regard du grand nombre d’internautes que nous serons très bientôt (5 milliards d’internautes), cela pourrait faire la différence…
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Essayez d’envoyer des emails moins lourds.
Est-ce que la pièce jointe est nécessaire à l’email que vous comptez envoyer ? Dans l’affirmative, est-ce que vous pouvez la compresser ? C’est en vous posant ce type de questions que vous devenez un internaute eco-friendly : moins d’énergie sera nécessaire pour le transfert et le traitement de votre email. Pensez également à utiliser des clés USB ou des disques durs externes pour échanger les fichiers les plus lourd.
Limitez au maximum l’usage du Cloud.
Le stockage en ligne de tous nos fichiers consomme beaucoup d’énergie (Data centers, nouveaux appareils connectés, etc.). Résultat : un lourd impact du Cloud sur l’environnement…
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Privilégiez la télévision au streaming.
Comme beaucoup, vous regardez de nombreux programmes télévisés sur internet ? Maintenant, préférez la télévision. La vidéo en ligne représente plus de 60% du trafic et regarder une émission en streaming HD émet autant de gaz à effet de serre que de fabriquer, transporter puis lire un DVD !
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Apprenez à connaître les labels.
Vous pouvez jouer un rôle déterminant dans la préservation de l’environnement en achetant des matériels informatiques moins polluants qui favorisent des économies d’énergie, et par conséquent, une facture électrique moins salée. De nombreux écolabels ont vu le jour ces dernières années pour promouvoir la conception, la commercialisation et l’utilisation de produits ayant un moindre impact sur l’environnement pendant leur cycle de vie.